Après Da Vinci Code en 2006 et Anges & Démons en 2009, c’est au tour du sixième roman de l’écrivain Dan Bown d’être porté à l’écran par Ron Howard, qui avait déjà signé la réalisation des deux premiers films. Cet épisode, plus humain que les deux précédents et moins ponctué d’effets spéciaux, situe l’action à Florence. Sortie en salle prévu le 9 novembre.
Après la descendance du Christ et le complot des Illuminati, le transhumanisme est le nouveau sujet exploré par Dan Brown et adapté par Ron Howard. Tom Hanks reprend le personnage de Robert Langdon et se retrouve à Florence, forcé de se plonger dans « l’enfer de Dante » pour enrayer une épidémie déclenchée par un misanthrope fou, convaincu que la surpopulation de la planète ne peut être enrayée que par le déclenchement d’une pandémie qui évincerait 90% de l’humanité.
Homo Sapiens face à la sélection non-naturelle
Inferno, c’est l’histoire d’un généticien qui décide de créer un « virus de stérilité » modifiant l’ADN des personnes touchées, afin de les empêcher de se reproduire et dans le but d’empêcher l’extinction de l’espèce humaine pour cause de surpopulation et pour donner à l’Homme le temps de développer les technologies lui permettant d’arriver au stade de « l’homme augmenté ».
Comme l’explique Dan Brown, l’idée de ce courant intellectuel est d’utiliser la technologie pour “transcender la faiblesse inhérente à la condition humaine” – la prochaine étape de notre évolution étant de nous améliorer nous-même. Une sélection “non naturelle”, via des implants, des prothèses, et pourquoi pas, des cellules souches modifiées. Un sujet qui soulève déjà la controverse.
Désordre chronologique ?
Après Da Vinci Code et Anges & Démons, le seule et unique spécialiste – pour ceux qui en doutent encore – des œuvres de Dan Brown s’attaque cette année à Inferno ; dans la chronologie des romans ayant pour protagoniste Robert Langdon, Inferno arrive seulement en quatrième position, derrière Le Symbole Perdu. Ron Howard et son équipe ont en effet décidé de « sauter » ce troisième volet. Explications : « D’un point de vue cinématographique, lorsque Le Symbole perdu est sorti, je pense qu’on s’est tous dit que c’était encore un excellent roman. C’est un merveilleux matériau de départ, mais on avait l’impression que c’était peut-être trop proche de Da Vinci Code et Anges et Démons, dans les thèmes et dans le ton, pour sortir dans la foulée des deux précédents, indique le réalisateur. [Inferno] s’est immédiatement imposé comme l’étape suivante au cinéma, il nous a énormément enthousiasmés. Le Symbole perdu est remarquable et il est évident qu’un jour il faudra l’exploiter à sa juste valeur. »
Preuves que l’adaptation est souvent un succès, le film Da Vinci Code avait rapporté 758 millions de dollars au box-office américain ; trois ans plus tard, Anges & Démons engrangeait la bagatelle de 485 millions de dollars.
Au regard des commentaires de Ron Howard, il n’est pas interdit de penser que si Inferno remporte le succès escompté, le réalisateur et son équipe pourraient se remettre à travailler sur lesdits scripts et les aventures de Robert Langdon pourraient se poursuivre au cinéma dans une éventuelle adaptation du Symbole perdu.
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