Depuis le 16 septembre, Stéphane Bern s’est vu décerner une mission de « Monsieur Patrimoine » par l’État. Une nouvelle très vite mal accueillie par le milieu culturel français.
Stéphane Bern, animateur sur France 2, se voit donc confier une tâche bénévole par Emmanuel Macron, décrié par les réseaux sociaux, les historiens, et tout un milieu culturel.
Le plus médiatisé étant l’historien Nicolas Offenstad qui regrette que « sa vision de l’histoire est étriquée et orientée », pour lui la nomination d’un ami d’Emmanuel Macron marque le triomphe de l’« histotainment ».
Sauver le patrimoine français
Deux missions peuvent être définies pour Stéphane Bern, la première est de recenser le patrimoine français en mauvais état que son propriétaire, privé ou public, n’arrive plus à entretenir ou ne peut le rénover, en effet actuellement sur 43 000 sites et monuments protégés 7% sont en péril et 9000 bâtiments en état de dégradation avancée.
Sa deuxième mission est la plus importante, c’est de réussir à trouver des financements pour rénover ces bâtiments. En effet c’est sur ce point que l’état se trouve actuellement en difficulté. En dix ans on note une chute du mécénat culturel de près de 50%, et les collectivités locales ne peuvent pas assurer le relais.
C’est donc un mélange de fonds publics et privés qui est mis en place, avec un don des entreprises et particuliers évalués à 250 millions d’euros par an.
Stéphane Bern en association avec le ministère de la culture va devoir trouver de nouveaux moyens de financement.
Stéphane Bern un choix contesté
C’est l’historien Nicolas Offenstad dans sa tribune pour le journal le monde qui va être le plus critique envers le nouveau « Monsieur Patrimoine », en effet il explique que sa mission est déjà effectuée par le service de l’Inventaire général et remet en cause la valeur historique de cette mission.
Pour lui si c’est un présentateur de télévision qui a été choisit pour réaliser la mission est pour plaire aux touristes étrangers et non une politique de patrimoine.
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