Négociations et changements de budget à l’ordre du jour

L’extension au web a accéléré la distinction entre les différents acteurs du secteur : programmes, diffuseurs, supports, annonceurs et ne cesse d’entraîner négociations et modifications des budgets.

La lutte entre Netflix et les autres géants mondiaux du secteur finit presque par cacher la vraie révolution. Au cœur des bouleversements, l’arrivée de nouveaux usages et l’offre de contenue infinie replacent le client au centre de la chaîne de valeur. Savoir « donner envie » et capter l’attention : voilà le nouveau credo des diffuseurs de programmes.

 

En raison des changements profonds que vit la télévision et pour la première fois, un chef d’Etat s’est exprimé ouvertement sur le sujet. Ainsi, au cours d’un séminaire dédié aux enjeux de l’audiovisuel, François Hollande a mentionné une possible taxation des nouveaux écrans. Cette opinion est largement partagée par le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin ainsi que tous les autres patrons du secteur de l’audiovisuel public.

D’autre part, le chef de l’Etat a évoqué la possibilité d’un rapprochement entre le CSA, régulateur du secteur de l’audiovisuel et l’Arcep, régulateur des télécoms.

 

Les téléspectateurs seront, dans tous les cas, touchés. En effet, selon le projet de budget 2015, la contribution à l’audiovisuel public devrait augmenter de 3 euros.

Le retour de la publicité après 20h sur France 3 sur quatre antennes régionales marque une volonté d’accroître ses ressources par la publicité et de voir s’il existe une demande pour des écrans publicitaires régionaux.

 

Concernant l’avenir de LCI, celui-ci n’est pas encore certain. S’il devrait sortir du créneau de l’information en continu, les perspectives ne demeurent pas figées.

La direction du groupe a annoncé mardi 23 septembre un recours devant le Conseil d’Etat ainsi qu’un référé visant à faire annuler la décision du CSA d’interdiction de la gratuité pour la chaîne. Si de telles démarches aboutissent, le plan social douloureux n’aura plus lieu d’être.

Pour le moment, un projet de fabrication de flashs info et de contenus à valeur ajoutée, diffusés quelques heures par jour sur des chaînes payantes ou des plateformes web, est en cours d’élaboration. Le groupe doit mener des négociations afin d’obtenir de bonnes conditions de diffusion.

Des accords de partenariats avec des sites d’informations pourraient constituer une solution, bénéfique aux deux parties. La discussion avec le Figaro devrait d’ailleurs avoir lieu rapidement.

 

 

SOURCES :

http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0203798618190-lci-fixee-sur-son-sort-aujourdhui-1045721.php

http://www.rtl.fr/culture/web-high-tech/television-un-francais-sur-deux-regarde-des-directs-sur-internet-7774508758

http://www.huffingtonpost.fr/jeanluc-chetrit/lancement-netflix-france_b_5886524.html

http://www.franceinfo.fr/culture-et-medias/medias/article/retour-surprise-de-la-pub-apres-20h-sur-france-television-577431

http://rmc.bfmtv.com/point-de-vue/debat-gg-etes-vous-satisfaits-de-la-television-publique-641015.html

http://www.lefigaro.fr/medias/2014/10/02/20004-20141002ARTFIG00376-hollande-souhaite-elargir-la-redevance-au-dela-de-la-tele.php

 

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