Du 19 au 21 octobre dernier se sont déroulées les Journées nationales de l’architecture. L’occasion de remettre le Grand Prix national d’architecture, et de poser les défis auxquels la profession doit faire face.
Weekend chargé pour l’architecture
Pour cette troisième édition, les Journées nationales de l’architecture ont investi toute la France avec plus de 1000 événements. Après une première journée consacrée aux scolaires, le grand public a pu visiter des chantiers, construire des tours lors d’ateliers Kapla dédiés, parcourir la ville en allant de monument en monument, ou encore aller à la rencontre d’architectes ayant ouvert leurs portes.
A cette occasion, Pierre-Louis Faloci a reçu le Grand prix national de l’architecture des mains de Franck Riester, nouveau ministre de la culture. L’architecte est notamment connu pour son travail sur les musées avec par exemple la rénovation du musée Rodin à Paris, la réalisation du Musée de la Bataille de Valmy (Marne), ou celle des Musées d’art et d’histoire de Rochefort et Bayeux.
Musée de Valmy ©Pierre-Louis Faloci
Objectif : démocratiser la culture architecturale
L’objectif de ces Journées nationales d’architecture était de mettre l’accent sur une culture encore trop peu connue du grand public. En effet, l’architecture n’est pas inscrite dans les programmes scolaires, et se retrouve souvent reléguée au domaine complexe de l’ingénierie. La mode, qui fait elle aussi partie de notre quotidien, a réussi à se rendre plus accessible que l’architecture, qu’on perçoit beaucoup à travers des projets colossaux, en oubliant les réalisations moins ambitieuses mais tout aussi passionnantes. Un réseau se développe autour du Premier Art, entre Maisons ou Cité de l’Architecture et labels (« label architecture contemporaine remarquable »). Force est de constater qu’il lui reste encore du chemin avant de faire rentrer l’architecture dans une culture de masse.
Label Architecture contemporaine remarquable ©Ministère de la culture
Sources :
https://chroniques-architecture.com/fiac-vs-jna/