Les bonnes pratiques en #mécénat de #compétences mises à l’honneur lors du Mécènes Forum

La première édition du Mécènes Forum, organisé par Admical (Association pour le développement du mécénat industriel et commercial), a eu lieu le 3 Octobre dernier à Paris. Elle fut l’occasion pour les chefs d’entreprises et les professionnels du mécénat d’échanger sur les bonnes pratiques et de faire le point sur les différents résultats obtenus, notamment en mécénat de compétences.

D’une manière générale, on constate depuis quelques temps un développement important des programmes dédiés à la mise à disposition de compétences professionnelles, avec des entreprises de plus en plus proactives dans la démarche, ce qui est extrêmement positif. Ainsi, en 2015, le mécénat de compétences a atteint 420 millions d’euros, soit 12% du budget global du mécénat d’entreprise, contre 4% en 2013.

Concrètement, voici deux exemples de mise en œuvre :

–          Depuis 2010, la Fondation Orange a créé le dispositif Temps Partiel Séniors (TPS) qui consiste à mettre à disposition gracieusement une partie du temps de travail d’un salarié du groupe en fin de carrière professionnelle au profit d’une association d’intérêt général de son choix. Une occasion unique pour partager les savoir-faire acquis au cours de sa carrière avec le monde associatif, qui peut ainsi bénéficier de compétences dont il ne disposerait pas en interne. En 2016, ce ne sont pas moins de 2000 salariés qui se sont engagés à travers ce programme.

–          Le cabinet de conseil spécialisé dans l’énergie ENEA Consulting a quant à lui intégré le mécénat de compétences dès la conception de son business model, en octroyant 10% du temps de travail de tous ses consultants au conseil gratuit à des ONG spécialisées dans l’accès à l’énergie. Depuis 2007, ce sont 70 missions d’une durée moyenne de deux mois qui ont ainsi été menées dans 25 pays d’Afrique. Et ce choix attire de nombreux travailleurs : l’entreprise reçoit en moyenne 1500 candidatures lorsqu’elle publie une offre d’emploi !

Mais malgré ces beaux exemples hautement inspirants, des freins au développement de cette pratique à plus grande échelle persistent : manque de disponibilités des collaborateurs, réticence de certains de leurs responsables ou encore complexité dans le déploiement effectif des actions.

Pour autant, il y a toutes les raisons d’être optimiste quant au dépassement de ces difficultés:

D’une part, parce que le choix pour un mécénat de proximité se renforce : les entreprises préfèrent soutenir les projets d’acteurs implantés sur leur territoire. Pour cela, l’apport de compétences est donc particulièrement adapté.
D’autre part, parce que les salariés deviennent peu à peu partie prenante dans la mise en œuvre des actions de mécénat de leur employeur. Ils sont par exemple invités à se prononcer sur le choix des actions d’intérêt général soutenues et sélectionnent souvent des projets en lien avec leur cœur de métier.
On observe donc une sorte de dynamique naturelle et presque évidente vers le mécénat de compétences.

 

SOURCES :

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/10/03/le-mecenat-de-competences-a-le-vent-en-poupe_5007560_3234.html

http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/11/2436795-mecenat-de-competences-pour-marie-france-laborde.html

http://www.fondationorange.com/Mecenat-de-competences

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/03/le-nouveau-mecenat-d-entreprise_5007563_3234.html

 

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