Les entreprises CopSonic et Plussh font parties des quinze jeunes pousses sélectionnées pour le French Tech Pavillon de cette édition 2016.
Voilà six ans que le Web Summit s’est taillé une réputation de renom dans l’écosystème des conférences et festivals technologiques européens. Attirant plus de 42 000 spectateurs en 2015 contre les quelques 400 visiteurs de l’édition 2011, c’est plus de 1000 investisseurs à l’appétit aiguisé et 2000 start-ups ambitieuses qui s’entrecroiseront et exposeront leurs trouvailles, du 7 au 10 novembre, à Lisbonne. Une première, en terres lusitaniennes.
L’agence Business France, chargée de promouvoir la projection à l’internationale des PME et des entreprises de tailles intermédiaires ainsi que d’attirer des investisseurs étrangers en France, fut en charge d’organiser le French Tech Pavillon valorisant les pépites françaises. Après avoir décortiqué plus de soixante candidatures, l’agence sélectionna seulement quinze start-ups dont deux originaires d’Occitanie.
La première, montalbanaise, fut baptisée CopSonic en 2013. Inconnue des profanes, cette entreprise, spécialisée dans la cyber sécurité par ultrasons, fait pourtant lorgner Bill Gates, la Banque mondiale ou encore l’ONU. Le concept ? Une application permettant de transformer des portables (même dépourvus d’internet) en porte-monnaie électronique. Les exclus des services bancaires traditionnels pourront donc goûter aux joies des paiements en bitcoins. Notons que l’entreprise a posé ses bagages dans la Silicon Valley en 2015.
La seconde, montpelliéraine, porte le nom de Plussh. Depuis 2014, cette start-up permet à un smartphone de prendre des vidéos en haute définition. Rien de transcendant à l’exception que l’entreprise garantie la propriété de ces dernières et se positionne par conséquent comme un concurrent direct de Périscope.
Souhaitons-leur “boa sorte !”.
Sources :