Le retour de #Nemo : #Disney, l’habitué des suites et adaptations lives

Treize ans après avoir fait exploser les ventes de poissons-clown sous le regard accusateur des défenseurs animaliers, Nemo fait son grand retour au cinéma. Disney a dévoilé cette semaine les premières images du Monde de Dory.

Annoncé en 2013 pour une sortie en juin 2016, ce nouveau film est en réalité un spin-off du Monde de Nemo qui avait cartonné en 2003 avec 868M$ au box-office mondial.

 

 

Cette nouvelle adaptation du film n’étonne d’ailleurs pas tellement, quand on sait que Disney est un fervent adepte du recyclage de licence. Qu’il prenne la forme d’une suite, d’un préquel, d’un spin-off ou autre, le recyclage s’est appliqué à une majorité de grandes licences Disney.

Même si certaines de ces suites ont réussi à convaincre les enfants qui n’étaient pas familiers des films originaux, ces nouvelles versions ont longtemps été de qualité beaucoup moins bonne que les originaux et ont été un désastre pour beaucoup de fans adultes. Tout commence notamment avec Le Retour de Jafar en 1994 (suite d’Aladdin), avec lequel Disney s’aperçoit qu’on peut faire des films qui marchent avec des budgets beaucoup plus limités.

Mais Disney n’est pas fou, et bien conscient du caractère quand même un peu abusé de ces nouveaux films (avouons-le), les sorties se font directement en vidéo, sans même passer par la case cinéma. C’est vers les années 2000  que les suites font leur retour au cinéma notamment avec les suites de Toy Story du studio Pixar, et du Roi Lion. Disney arrête petit à petit les suites à gogo à la qualité douteuse, et se concentre exclusivement sur des suites mieux travaillées, qui doivent sortir au cinéma.

 

Toutefois Disney a trouvé une autre combine pour remettre ses licences phares au cinéma : passé par l’adaptation en prise de vues réelles.  Nouvelle mode chez Disney, ces films se multiplient et cartonnent : l’adaptation d’Alice au Pays des Merveilles par Tim Burton (2010) comptabilise plus d’un milliard de dollars au box-office mondial, et la suite est prévue pour 2016 (Alice, de l’autre côté du miroir) ; plus récemment en 2015 Cendrillon a dégagé plus de 70 millions de dollars de recettes dès son premier weekend d’exploitation aux US ; Maléfique (2014) n’est pas en reste avec plus de 745M$. Des films qui marchent, des histoires toutes faites (ou presque) à piocher dans un énorme catalogue de droits qu’ils détiennent déjà, et en plus ces projets ne présentent pas d’énormes risques pour Disney qui est sur de toucher certes les enfants, mais aussi les adultes nostalgiques des dessins animés de leur enfance. Quant à ceux qui hésitent encore, Disney les convainc en enrôlant des acteurs célèbres comme Angelina Jolie dans Maléfique. Cerise sur le gâteau : ces films sont aussi l’occasion de remettre en lumière les films originaux à coup de rediffusion TV, éditions collector et j’en passe. D’ailleurs, Disney a déjà préparé la suite avec de nombreux remakes live annoncés : Le livre de la Jungle et Alice de l’autre côté du miroir pour 2016, La Belle et la Bête pour 2017, Dumbo avec Tim burton, Winnie L’Ourson avec Alex Ross Perry, Mulan,…

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