Le prix Jean Giono lance la saison des récompenses littéraires

 

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Cette semaine, le verdict du prix Jean Giono est tombé et a récompensé le livre « La Villa des Femmes » de l’écrivain libanais d’expression française Charif Majdalani.

Qui est Charif Majdalani ?

Né en 1960 à Beyrouth, Charif Majdalani est responsable du département des lettres françaises à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il a écrit cinq romans, tous édités aux Editions du Seuil, et a également été critique littéraire.

Dans ses romans, il aime à raconter le temps qui passe et l’homme dans l’histoire avec un grand « H ». Son roman « Villa des femmes » lui donne encore une fois l’occasion de disséquer les grands changements d’une société en mutation.

Le roman

Dans le Liban des années 1960 et 1970, Skandar Hayek hérite de l’usine textile de son père. Prospère et respecté, il habite une somptueuse villa avec sa femme, ses trois enfants et sa soeur célibataire. Ils sont entourés de plusieurs serviteurs, dont le chauffeur qui travaille pour la famille depuis quelques décennies, et qui sera le narrateur de leur saga. La mort subite de Skandar précipite la famille dans le chaos. Les femmes (la fille, la femme et la soeur) doivent alors mettre de côté leurs différends pour tenter de sauver le patrimoine. Le roman est aussi une fresque historique qui rappelle l’effervescence des années 60, période considérée comme l’âge d’or du Liban.

Le Prix Jean Giono

Créé en 1990 par la femme et la fille de l’écrivain à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort, il s’occupe de distinguer un auteur de langue française qui a défendu la cause du roman.  Le prix est parrainé par la fondation Pierre Bergé, et ce dernier préside le jury.

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