Le contexte économique actuel ainsi que les politiques budgétaires nous font réfléchir quant à une modification du système de financement de la culture.
Pour certains, le recours au mécénat privé est impératif, et doit s’accompagner d’un changement des mentalités pour sortir des clichés du privé dans le domaine de la culture. En Aout 2003, la Loi Aillagon permettait d’inciter les entreprises désireuses à entreprendre des actions de mécénat dans le secteur de la culture, grâce à des avantages fiscaux. Selon Christophe Mazurier , Président Directeur Général de la Banque privée genevoise Pasche, le mécénat provient aussi d’une volonté entrepreneuriale, afin de consolider l’image de l’entreprise. En effet, avoir recours au mécénat bénéficie à l’entreprise (son image) mais aussi à la qualité de l’institution (reconnaissance du public), notamment pour des grandes entreprises du Luxe : Cartier, Yves Saint Laurent, Hermès, qui ont prouvé la qualité de leur fondation depuis plusieurs années.
Mais au de-là d’une tradition régalienne, n’y a-t-il pas d’autres résistances concernant les conséquences à venir? Moins de diversités culturelles, réduction de l’aspect pédagogique de la culture, uniformisation de l’offre sont autant de risques auxquels pourraient être confronté le domaine de la culture en France.

http://www.huffingtonpost.fr/christophe-mazurier/financement-de-la-culture_b_5537137.html
http://www.huffingtonpost.fr/guillaume-cerutti/donner-un-nouveau-souffle_b_4213054.html
http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/08/07/herve-digne-je-ne-crois-pas-qu-il-faille-opposer-culture-et-economie_4467832_3246.html?xtmc=culture_et_mecenat&xtcr=4