Fondé en 2009 par Philippe Couderc, la FELIN Fédération des Labels Indépendants s’est donnée pour mission de valoriser le rôle des producteurs indépendants. La France, très fière de son « exception culturelle »,  n’est pas pour autant un pays propice au rayonnement de ces petits labels, qui sont pourtant des acteurs phares dans l’entretien de cette spécificité culturelle française. En effet, dans une volonté de promouvoir l’originalité et la diversité musicale, ces labels indépendants permettent à des artistes de tous horizons et de tous styles musicaux de s’exprimer plus librement.   De plus, entre la menace que représentent les Majors ( Universal Music Group France, Sony Entertainment et Warner Music Group) se partageant à eux trois 71,7 % des ventes de productions musicales sur le marché mondial, et la disparition du réseau principal des producteurs indépendants à savoir le physique, la défense et la protection des petits labels est une priorité. La FELIN s’appuyant sur l’aide de 13 fédérations régionales et de labels adhérents veille à la survie et à la réussite de ces labels indépendants à travers différentes actions menées; elle représente par exemple les acteurs lors d’événements nationaux, les forme à la gestion d’une structure (gestion financière, connaissance juridiques, fiscales…), insiste sur l’importance de distribuer et diffuser sur des supports tant physiques que numériques etc. Parallèlement, la FELIN  mène des enquêtes annuelles auprès des labels indépendants de manière à approfondir notre connaissance du marché. En trois points, les résultats de l’enquête peuvent se résumer à : un disque physique qui reste très majoritaire (65%), les outils créés par et pour les labels restent sous-utilisés, le règlement trimestriel (et non mensuel) par les distributeurs provoquent des déséquilibres dans la trésorerie des labels.     sources: http://www.telerama.fr/musique/le-coup-de-gueule-des-labels-independants-francais,42300.php http://fede-felin.org/qui-sommes-nous/