La construction végétale, le futur de l’habitat ? #éco-construction

Pour les Rencontres photographiques de la ville d’Arles 2018, l’architecte colombien Simon Velez a construit un pavillon monumental en bambou. Éco-responsable et recyclable, le bambou est dans l’air du temps. Pourtant, pour Simon Velez, le choix du bambou relève d’une vision sensible, pragmatique et non d’un choix éco-responsable. Il voit ses qualités en tant que matériau. En effet, le bambou est souple, léger mais néanmoins solide. Surnommé « acier végétal », il peut s’allier au ciment pour créer des façades à l’aspect très moderne.

Cette position montre que le choix de l’architecture verte peut, au-delà d’être une volonté politique et publique, reposer sur une démarche très terre à terre.

Dans une cinquantaine d’années, on estime qu’un habitant sur deux sera citadin. La présence de l’homme bouleverse la nature et nous pousse à repenser nos formes d’habitat. Il est désormais nécessaire de penser à la réconciliation de l’homme et de son écosystème en intégrant la végétation dans les villes. Les habitations construites doivent être en harmonie avec leur environnement.

Le choix du bon matériau est primordial, il est devenu un enjeu environnemental.

En France, 500 000 maisons sont construites à partir de matière végétale, à base de chanvre, petit épeautre, algues ou riz. Et une construction sur 10 intègre des matériaux végétaux. Elles n’en sont pas moins solides et cela permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en économisant de l’énergie. L’avenir de nos maisons se trouve peut-être dans les matières végétales.

 

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