Je suis allé à la Paris Games Week (PGW pour les intimes) la semaine dernière faire un tour d’horizon : 80 000 m2 répartis dans les halls 1, 2.2 et 3 de Paris Expo – Porte de Versailles avec un nombre record de 188 exposants du monde entier. Communautés, familles, éditeurs, développeurs, écoles, accessoiristes, associations, cosplayeurs, esportifs, 316 000 humains (?) présents pour faire de la Porte de Versailles la plus grande fête dédiée au 10ème art.
Les jeux : le jeu indépendant encore plus présent
Comme d’habitude, les plus grand stand sont occupés par les plus grand éditeurs Sony, Ubisoft, Nintendo, Microsoft présentant leurs nouveautés, et pour beaucoup en avance pour ne pas se retrouver face au jeu de Rockstar (Red Dead Redemption).
Quelle joie de voir par contre de voir des espaces entièrement dédiés aux jeux indépendants, les créateurs originaux se voit accorder une vraie visibilité dans un salon de cette envergure avec l’Indie Garden et un espace entier pour la suite d’Ori : Will of the Wisps de Moon Studios.
Le jeu vidéo : une plateforme sociale confirmée
La vague e-Sport se confirme avec un flot illimité de tournois organisés partout à travers l’espace dédié à l’exposition, une horde géante de jeunes gamers en vacances venus tester leurs capacités contre les meilleurs à Fortnite surtout mais aussi à League of Legends et Call of Duty. Ces mêmes meilleurs qui se retrouvent à signer dans autographes sur le stand de Twitch, la plateforme de diffusion streaming préférée des gamers et quelle surprise que de voir que la plupart des “twitchers” présents étaient des femmes.
Les nouvelles technologies sont mises en oeuvre pour accompagner le retour des arcades de jeu avec de nouveaux modules de jeu de tirs et de courses VR, des salles d’arcade rétro où les anciens Gamers viennent jouer avec leurs enfants, des modules de mentalisme où l’on contrôle des objets par la pensée à travers des casques capteurs d’onde cérébrale.
Le jeu vidéo : un marché élargi
Le jeu vidéo est devenu une économie à part entière entre le licensing abusif : t-shirt, costumes, affiches, brosse à dents, artbook … et le licensing créatif avec des bandes dessinés, mangas, littérature de fiction et adaptations vidéoludique de franchises à succès (Lego). Mais aussi par la présence marquée d’une trentaine d’écoles d’art, de programmation mais aussi de management spécialisés dans le secteur.
Dans les nouvelles tendances, la VR a avantagé la présence de Serious Games pour la formation professionnelle continu et l’essor des algorithmes comportementaux amène de nouveaux acteurs à être présent comme l’entreprise BlackNut.
BlackNut se veut être le Netflix du jeu vidéo indépendant et cherche, à l’instar du géant américain, à démocratiser le jeu vidéo mais aussi à donner une nouvelle voix à tous les créateurs écrasés par la puissance marketing des studios AAA. Cet entreprise créée depuis seulement un an connait un essor fulgurant et se retrouve déjà présente sur le forum avec un stand d’une centaine de m2 dédiés – à suivre.
Pour en finir, de belles surprises dans ce salon qui annonce sûrement un changement du paysage actuel, et je recommande tout intéressé d’aller visiter le prochain surtout que le dispositif de contrôle est une vrai passoire si vous arrivez à avoir le Pass Press d’un ami.
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