Modèle éco de la #Presse: comment aller au-delà des projets de réduction des effectifs ? le numérique et le crowdfunding au secours des groupes de presse !

Cette semaine deux candidats ont été retenus pour la reprise de la direction du groupe Nice Matin : un spécialiste de la Presse Quotidienne Régionale et les salariés du quotidien, réunis au sein d’une société coopérative d’intérêt collectif. Soyez patient… je vous révélerai dans deux semaines le verdict final! La situation de Nice Matin en dit beaucoup sur les difficultés des PQR face au ralentissement des ventes et au rôle de plus en plus marginal des recettes publicitaires dans leur chiffre d’affaires. Ainsi, ils imaginent toujours d’autres moyens de faire connaître leur singularité. Notamment, le numérique représente désormais 10% de leur chiffre d’affaires. Plus généralement, le positionnement web est envisagé par beaucoup d’acteurs : cette semaine, le magazine Néo Planète annonce l’arrêt définitif de sa version papier.

La diversification des sources de financement est une autre manière de garantir l’indépendance des journaux : le magazine Terra Echo a récolté 105000 euros de don en un mois auprès de ses lecteurs.

La volonté d’émancipation est une réalité pour le modèle économique de la presse! Le plus important étant que les groupes de presse restent audacieux et en accord avec leur temps. A ce sujet, le palmarès du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre a récompensé Anthony Loyd pour son reportage intitulé « Je pensais qu’Hakim était un ami. Et il m’a tiré dessus » – paru dans le Times.

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